Architecture matérielle

Constructeur Sony
Date de lancement 27 novembre 1998 (Japon), 14 octobre 1999 (Europe)
Processeur Emotion Engine à 300 MHz
Mémoire principale 32 Mo
Processeur graphique Graphic Synthesizer à 150 MHz
Mémoire graphique 4 Mo
Résolution 1280 x 1024
Son SPU2, stéréo 48 voix, compatible Dolby Digital et DTS (2 Mo)
Modem Optionnel (56 Ko ou Câble)
Mémoire de stockage 2 cartes de 8 Mo enfichables dans la façade de la machine, disque dur de 40 Go plus tard
Support CD et DVD (4,7Go)
Ports 2 ports manette, 2 ports carte mémoire, 2 ports USB, port PCMCIA, port iLink, port optique numérique
Prix 300 $

Emotion Engine
Ce processeur 128 bits à 300 MHz confère à la console une grande puissance de calcul. Lors de sa sortie, l'Emotion Engine était un nouveau standard de puissance.

Graphic Synthesizer
Il gère les graphismes et le son simultanément. Cette puce est capable de gérer la plupart des effets actuels. La PS2 peut théoriquement afficher 75 millions de polygones par secondes, mais jusqu'à maintenant, aucun jeu n'a réellement passé 10 millions de polygones par seconde.

Mémoire
Les 32 Mo de RAM suffisent à la représentation et à la gestion en temps réel d'objets ou de décors complexes, comme un personnage très détaillé ou une petite cité virtuelle. En revanche, la PS2 ne dispose que de 4 Mo de mémoire vidéo, ce qui lui a attiré les foudres de la critique (caractéristique très contraignante pour le développement de jeux 3D).

Ports
La sortie optique permet de connecter la console à une chaîne stéréo, avec un câble adéquat. Le résultat : une sonorité cristalline. Ce type de sortie existe notamment sur les lecteurs de mini-disc (MD) portables. Plus attractifs, les ports USB permettent de connecter à la PS2 toute la gamme des périphériques USB. Le iLink permet de connecter des périphériques non USB qu'on ne connaît pas encore. L'emplacement PCMCIA, courant sur les ordinateurs portables, sert à connecter des périphériques tels que cartes réseaux, modems, cartes SCSI etc. Globalement, on pourra connecter à peu près n'importe quoi à la PlayStation 2.

IOP : Processeur I/O
La PS2 utilise un processeur spécialisé pour gérer, par exemple, l'utilisation des boutons de la manette, la force de pression, ou même la présence d'une manette. Ce processeur identifie aussi le type (et le nombre) de périphérique connecté sur la console.

Branchée, comme toutes les consoles, sur un téléviseur, la PS2 est dotée d'un lecteur capable de lire des films en format DVD. On peut aussi l'utiliser pour écouter des CD audio sur une chaîne hi-fi ou la connecter à un équipement de home cinéma. On peut également trouver une PS2 à l'arrière du Ford Galaxy, où des écrans peuvent être intégrés dans les appuie-tête.

En attendant la montée en puissance des transmissions de données à haut débit, Sony proposera en 2001 un modem qui ouvrira à la PS2 l'accès à Internet, comme c'est déjà le cas pour la DreamCast. Dans un premier temps, cette connexion permettra de télécharger des données destinées à actualiser des jeux mais, à l'horizon 2005-2010, la distribution numérique de logiciels (payants) pourrait s'engager parallèlement à l'éclosion de jeux en réseau à grande échelle.

La PS2, que l'on peut connecter à une imprimante, un appareil photo ou un caméscope numériques, un scanner ou une webcam, pourrait devenir, demain, un support simple et pratique pour réaliser des opérations de tous les jours, y compris sur Internet.

La PS2 est entièrement compatible avec les jeux et les périphériques PlayStation 1. Elle fonctionne aussi bien couchée que debout.

La PS2 représente la moitié des revenus de Sony. La révolution des jeux a complètement changé l'orientation de Sony.


Mis à jour le 25 octobre 2001