Lait : Danone baisse ses prix

Après Nestlé, le groupe alimentaire français Danone a indiqué que Dumex, sa filiale en Chine, allait abaisser les prix de ses laits infantiles, après l'ouverture par Pékin d'une enquête pour entente sur les prix entre fournisseurs étrangers.
"En coopération avec la NDRC (Commission d'État pour le développement et la réforme, ndlr), Dumex prépare actuellement une proposition de baisse des prix qui sera détaillée ultérieurement", a indiqué à l'AFP une porte-parole de Danone.
Au premier trimestre 2013, la demande de lait infantile en Chine a dopé les ventes de Danone qui ont progressé de 4,3% à 5,3 milliards d'euros.
Le groupe a lancé en avril une offensive sur le marché prometteur des produits laitiers frais en Chine en s'alliant aux mastodontes chinois Cofco et Mengniu, via la création de deux coentreprises dans lesquelles il va investir 325 millions d'euros.

Tetra Pak: position dominante en Chine

La Chine a ouvert une enquête sur le géant suédois de l'emballage Tetra Pak pour un possible "abus de position dominante", rapporte vendredi un média officiel chinois alors que les autorités du pays multiplient les contrôles d'entreprises étrangères.
L'Administration publique de l'industrie et du commerce (SAIC), chargée de l'application de la législation sur la concurrence déloyale et les prix, a ouvert une enquête à l'échelle nationale visant Tetra Pak, selon le site internet ChinaNews.
com qui cite des sources anonymes.
Tetra Pak a dit vendredi que SAIC lui avait demandé des informations sur ses activités en Chine il y a quelques semaines, sans donner plus de précisions.
Tetra Pak est présent en Chine depuis 1972 et compte notamment parmi ses clients les grands producteurs chinois de lait et de boissons comme Mengniu Dairy, au tour de table duquel Danone est récemment rentré, ou encore Yili Industrial et Uni-president China Holdings .

Accord de libre-échange Chine/Suisse

La Chine et la Suisse ont signé un accord de libre-échange, le deuxième de Pékin avec un pays d'Europe - après l'Islande, en avril dernier -, en plein bras de fer commercial entre la deuxième économie mondiale et l'Union européenne.
Le ministre chinois du Commerce, Gao Hucheng, et le ministre suisse de l'Economie, Johann Schneider-Ammann, ont apposé leur signature sur l'accord, au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée au ministère du Commerce à Pékin.
"Cet accord de libre-échange a une signification importante pour les relations entre nos deux pays", a déclaré le ministre suisse de l'Economie, après la signature.
La Chine est le troisième partenaire commercial de la Suisse, après l'Europe et les Etats-Unis.
Les échanges s'élèvent à 26,3 milliards de dollars, avec 22,8 milliards de dollars pour les exportations suisses en Chine.
La Suisse, 19e économie mondiale, selon la Banque mondiale, est ainsi l'un des rares pays occidentaux à avoir une balancecommerciale positive avec le géant chinois.
L'accord entre la Suisse et la Chine doit encore être approuvé par le Parlement suisse pour pouvoir entrer en vigueur.

Pinault rend deux sculptures à la Chine

La famille de l'homme d'affaires et collectionneur français François Pinault a remis aujourd'hui à la Chine deux sculptures de bronze volées lors du sac du palais d'Eté par les troupes franco-britanniques en octobre 1860, lors de la Seconde Guerre de l'opium.
Ces sculptures représentent l'une une tête de rat, l'autre une tête de lapin.
"En rapportant ces deux merveilles en Chine, ma famille respecte sa promesse de préserver l'héritage national et la création artistique", a déclaré François-Henri Pinault, fils de François Pinault et PDG du groupe Kering, lors d'une cérémonie au Musée national de Chine, place Tiananmen à Pékin.
François Pinault et le vice-Premier ministre chinois, Liu Yandong, ont dévoilé les deux statues devant la presse.

Nos étudiants auront vocation à être des leaders d'influence

Une pareille initiative n'arrive qu'une fois par siècle.
Le fondateur du fonds d'investissement Blackstone, Stephen Schwarzman- 63e homme le plus riche des États-Unis selon le magazine Forbes- vient de donner 100 millions de dollars de sa poche afin de créer une bourse d'études associée à un nouveau programme universitaire en Chine.
Objectif, favoriser la compréhension entre la Chine et le reste du monde en immergeant des étudiants étrangers en Chine.
Le même dessein poursuivi par le Britannique Cecil Rhodes lorsqu'il légua sa fortune, en 1902, à une fondation éponyme finançant les études à Oxford de jeunes diplômés, américains surtout.
Sauf qu'à l'époque, le philanthrope voulait renforcer les liens entre l'Amérique et l'Europe.
Désormais, c'est vers l'Asie que les regards se tournent, et vers la Chine en particulier.
Très élitiste, le nouveau cursus sera abrité par l'université Tsinghua, à Pékin - le «MIT chinois» -, dont le président chinois Xi Jinping et son prédécesseur Hu Jintao ont usé les bancs.
Tout aussi huppé le conseil consultatif mis en place autour de ce programme, voit trois ex-secrétaires d'État américains, Henry Kissinger, Colin Powell, Condoleezza Rice, côtoyer Nicolas Sarkozy ou encore des anciens premiers ministres britannique, canadien, australien.
Au total, la Schwarzman Scholarship représente un budget de 300 millions de dollars.
Boeing, BP, Caterpillar, GE ou encore JPMorgan Chase apportent 100 millions de dollars complémentaires.
Reste encore 100 millions de dollars à trouver.
Comme Stephen Schwarzman l'explique au Figaro, manque notamment à l'appel un donateur désireux de financer 4 heureux élus français par an.

Après le vin français, la Chine s’en prend aux berlines allemandes

La guerre commerciale entre l'Europe et la Chine va-t-elle franchir une nouvelle étape? Après le vin, c’est au tour des importations de voitures européennes haut de gamme-donc essentiellement les berlines allemandes-d’être dans le viseur des autorité chinoises.
Selon Les Echos, l’Empire du milieu plancherait sur l’instauration d’une taxe douanière aux importations.
Une plainte aurait même été déposée par des constructeurs locaux auprès du ministère chinois du Commerce contre les constructeurs automobiles européens.
Cet impôt concernerait spécifiquement les voitures dont la cylindrée vaut ou dépasse deux litres, rapporte le quotidien.
Les produits ciblés sont donc davantage des véhicules de luxe, segment phare des constructeurs allemands.
La première puissance commerciale de la planète depuis l’an passé reproche aux contructeurs de ces berlines de vendre à perte et de bénéficier de subventions.
《Nous pouvons confirmer qu’une plainte a été déposée en Chine.
Mais nous ne sommes qu’à un stade très préliminaire de la procédure, ce qui ne veut pas dire qu’au final des droits de douane seront imposés aux Européens》, confie le lobby représentant à Bruxelles l’industrie automobile européenne (ACEA).

La Chine contre-attaque sur le vin européen

Les relations entre Bruxelles et la Chine s'enveniment déjà.
Après que la Commission européenne a décidé de taxer le solaire chinois, Pékin n'a pas attendu pour répliquer.
Le gouvernement chinois a lancé une procédure antidumping et anti-subventions visant les vins de l'Union européenne.
«La Chine s'oppose vigoureusement aux pressions exercées par l'Europe par le biais de ses taxes injustes visant les produits photovoltaïques chinois», a affirmé ce mercredi Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du Commerce, tout en assurant que les relations entre la Chine et l'Europe ne devraient pas se dégrader.
Quelques heures plus tôt pourtant, l'agence de presse officielle Chine nouvelle avait prévenu que la décision de la Commission européenne risquait de faire «dérailler» les relations commerciales entre la Chine et l'Union européenne.
Pékin a déjà par le passé pris des mesures visant des produits européens en réplique à des décisions européennes d'enquêtes ou de taxes visant des sociétés ou des produits chinois.
Le 10 mai dernier, la Chine avait annoncé passer au crible les tubes sans soudure importés de l'Union européenne, du Japon et des USA, au surlendemain d'une première proposition de la Commission européenne de lourdement taxer les importations de panneaux solaires chinois.
Quelques jours après, une procédure était ouverte contre les chimistes du Vieux Continent.
Le montant annuel des exportations de vins et spiritueux européens vers la Chine dépasse le milliard d'euros.
Le premier exportateur européen vers la Chine est la France, avec 140 millions de litres de vin vendus en 2012, pour un montant de 788 millions de dollars, selon les douanes chinoises.

Un graffiti à Louxor indigne les internautes chinois

C'est pour l'égyptologie, ou plutôt pour l'insulte qui lui a été faite, que l'Internet chinois s'est passionné le week-end passé.
Les internautes se sont enflammés pour le «crime» d'un adolescent chinois, ayant apposé un graffiti sur un monument de Louxor, vieux de plus de 3000 ans.
Tout est parti d'un post d'un autre touriste chinois sur Weibo.
Sous le pseudo «Kongyouwuyi», celui-ci a mis en ligne une photo montrant des caractères chinois barbouillant le corps du Dieu Amon, dans l'enceinte du temple d'Amenhotep III.
Immédiatement, la «chasse à la chair humaine» est lancée sur le Web chinois.
Il s'agit de ce phénomène qui met des millions d'internautes à la recherche de personnes «coupables».
Avec tous les succès que l'on connaît dans la lutte contre les corrompus, les cadres indélicats ou les délinquants.
Ayant signé son acte, le profanateur de Louxor est vite retrouvé: il s'agit d'un jeune adolescent de 15 ans, habitant Nankin, dont toute la vie est alors livrée en pâture.
Au début, les commentateurs le conspuent, lui reprochant d'être totalement irresponsable, d'endommager l'image de la Chine.
Puis, le mouvement se renverse sur Internet.
Des commentateurs dénoncent cet acharnement sur un garçon qui a certes commis un geste malheureux, mais que sa jeunesse excuse.
Ils s'inquiètent des ravages que cette stigmatisation publique peut faire chez un enfant de cet âge.
Des dizaines de journalistes se sont ainsi rué au domicile du jeune garçon, qui serait totalement traumatisé.
Ses parents ont d'ailleurs fait leurs excuses dans un journal de Nankin.
Nombre de commentateurs font finalement remarquer que ce sont les adultes qui sont à blâmer, pour ne pas avoir su assez inculquer en Chine le respect du patrimoine.

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