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Jupyter et Vpl ?

Cette année, Caseine fêtait ses 10 ans, l’occasion de présenter les diverses intégrations logicielles que j’ai pu faire pour Moodle grâce à Vpl :

  • Logisim, pour dessiner, exécuter et tester des circuits logiques (cf le cours d’archi de L3 Miage)
  • Jupyter, pour rédiger des cours exécutables (côté enseignant, cf. le cours des programmations déclaratives Prolog et Erlang de L3 Miage) ou des compte-rendus de tp (côté étudiant, cf. le cours d’assembleur de L2 INM-MIN)
  • et aussi, de petites applis web (pour faire des tables de vérité), des applis du bureau gnome (appli bitmap de dessin), des applis bash en ligne de commande (flashcard) et un accés direct à python-tutor.

L’occasion aussi de constater que j’ai basculer vers Jupyter pour la rédaction usuelle (par ex. de mes cours et des corrections d’examen) et qu’il ce peut que je bifurque un peu dans ma façon d’utiliser Moodle :

  • vers plus de travaux collaboratifs (pour cela, moodle et vpl -encore- peuvent encore aider, il faut « juste » réfléchir » à comment utiliser ces outils pour faire travailler les étudiant-e-s ensemble et non pas chacun-e, seul-e, face à son ordi)
  • et donc, peut-être un peu moins de recherche de la performance, d’aide au travail solitaire ou d’analyse des résultats (on ne peut pas tout faire, chaque nouvelle piste de travail réduit la part des autres)

Jupyter, ça va dans le bon sens

Jupyter, ça avance

  • sur le lien avec Moodle (https://www.youtube.com/watch?v=bOHGLIzH0RQ) c’est expérimental, mais il déjà (avec vpl) on peut lier lier une activité Moodle avec un NoteBook Jupyter (et même plus dans l’exemple, puisqu’on utilise vpl, cela va jusqu’à faire du test automatique) : chaque étudiant a sa version du notebook, peut la modifier, et l’enseignant voit l’ensemble des notebook)
  • sur le partage (https://colab.research.google.com/drive/1Se6bBqekDmAwFb6_sAV-oKpvrZg6VHXO?usp=sharing) : c’est Google qui est aux commandes (certes), mais cela permet de mettre en lecture un notebook actif (l’exécution et la modification sont possibles) et, selon le paramétrage, la sauvegarde est aussi possible (c’est alors collaboratif) ou chacun peut faire une copie du notebook chez lui pour sauvegarder (c’est déjà du partage d’un document actif).

Ce n’est pas encore parfait, mais le jour où tout cela sera au point est visiblement proche.

Validation d’exercices sur les circuits

En 2017-2018, j’avais le plaisir de découvrir

  • jupyter
  • moodle/vpl

depuis, les promesses se sont confirmées : ce sont des outils de grande qualité pour l’enseignement

 

En particulier,

[:fr]NoteBook ProLog[:]

[:fr]Les notebooks existent depuis pas mal de temps … il y en même un maintenant pour ProLog !

swish.swi-prolog.org

 

J’ai fait quelques essais :

 

Espérons qu’il durera longtemps.[:]

Plagiat, référence, hommage – originalité

Il semble y avoir continuité -du coté de l’objet- entre plagiat, emprunt, référence, hommage, … mais les contextes peuvent varier -qui entrainent des glissements de sens et de jugement-, et la dénomination que l’on en fait introduit des ruptures dans l’œil de l’observateur : entre la condamnation et le plaisir d’un clin d’œil partagé.

À l’université, coté étudiant, coté chercheur, le sujet diffère (et il y a d’autres points de vue possible), l’un doit faire preuve d’un travail personnel, l’autre d’un travail original ; l’un et l’autre peuvent faire des emprunts s’ils sont explicitement cités, référencés ; pour les autres (emprunts, emprunts non attribués), il faudrait connaitre l’intention de son auteur, un emprunt trop évident pour l’alourdir d’une référence ? un vol à dissimuler ? une absence d’intention (un emprunt inconscient, involontaire ou aléatoire) ? Selon, l’étudiant pourra être pardonné là où le chercheur sera condamné, mais il restera toujours un doute -l’intention réelle n’est pas accessible- lié à l’honnêteté ou à la bonne foi de l’individu, ainsi qu’à sa clairvoyance (à la distance entre ce qu’il croie et prend pour la vérité/réalité et la réalité elle-même).

Faire la preuve de la faute … difficile.

Peut-on croire à l’originalité ? Il me faudrait être omniscient pour être sûr que ce que je viens d’écrire, ou ce que j’ai écrit est/était original ; ça et là je sens des influences, je pourrais ailleurs remonter la piste vers des emprunts, faire l’analyse de « ma » culture, autre part encore je pourrais rendre explicite ce qui me semble une évidence, … ou en rester là, serein de ma bonne foi, n’ayant eu aucune volonté de voler une idée qui n’aurait été la propriété de tous, dans un raisonnement que chacun aurait pu faire -en quoi m’appartiendrait-il ?-, satisfait d’avoir, au moins pour moi, pu éclaircir un peu ce qui touche au plagiat et rencontre mon opposition par rapport à « ma » conception de la propriété intellectuelle.

en résumé, pour un étudiant, il y aura faute s’il copie là où il aurait dû faire un travail personnel, s’il emprunte consciemment sans citer, si la somme des emprunts conscients est plus importante que la partie qui lui revient, s’il a une intention malhonnête, … (?)

pour le chercheur, c’est encore à voir … les idées ont-elles des propriétaires ? …