“Un vieillard assis voit plus loin qu’un jeune debout.” Adage africain
Ce précepte si situe dans la suite du précédent. Vous devez être aussi bon, voir meilleur (sans être dans un défi) que le doctorant dans la réalisation de la tâche qui lui a été confiée. (Ceci est surtout vrai pour les jeunes chercheurs permanents). Ainsi, vous pourrez anticipez les difficultés ou insuffisances à venir du doctorant. Le respect de ce précepte vous permet par la même occasion de montrer au doctorant que vous êtes impliqués dans son travail, que vous maîtrisez le sujet, ce qui le rassure.
Par exemple, si vous confiez au doctorant la lecture et commentaire d’un article de l’état de l’art, vous devez également lire l’article. Votre lecture doit être la plus approfondie possible. Ceci vous permettra d’alimenter la discussion avec le doctorant, d’aborder des points que ce dernier aura ignoré, de ne pas se faire abuser par un doctorant paresseux, et surtout de découvrir de potentielles idées pertinentes pour la suite du travail du doctorant. J’ai très souvent vu des collègues compter sur leurs doctorants pour leur tenir informer de l’état de l’art. Cette attitude ne vous permet pas efficace car le doctorant ne dispose pas de votre expérience pour s’attarder sur tous les points pertinents.